En attendant de jouer son premier match de saison régulière en NBA cette nuit avec le maillot des San Antonio Spurs, Victor Wembanyama a déjà eu un impact positif sur l’économie de la franchise.
A en croire Frank Miceli, Chief Revenue Officer des San Antonio Spurs, les premiers résultats sont au dessus des objectifs. « On aime à dire que l’équipe doit précéder l’individu. Mais la vérité est que Victor a tout changé d’un point de vue business » a t-il précisé au journal L’Equipe qui titre son article « L’effet Wembyz ».
« Victor a tout changé d’un point de vue business »
En terme de merchandising, Frank Miceli explique que la franchise texane a vendu pour 1,2 million de dollars depuis la draft. « Et la moitié concerne uniquement des produits siglés « Wemby » précise-t-il. « Il n’y a pas de comparaison possible. Avec rien de ce que j’ai pu connaître. LeBron James peut-être ? Mais honnêtement, je n’en suis même pas certain, car nous vivions une autre époque, sans la prégnance des réseaux sociaux. Le seul qui s’en approche est Zion (Williamson, New Orleans Pelicans). Mais Victor a fait trois fois plus. Nous avions fait des modélisations, des projections, pour fixer des objectifs. Mais nous dépassons tout ce qu’on avait pu imaginer. Nous nous attendons à compter 4 millions de followers de plus sur nos plateformes (15 millions cumulés actuellement) d’ici à la fin de l’année. »
Outre la valeur de la franchise qui va évidemment flamber avec la présence de Wembanyama, certains parlaient il y a un an de +500M$, l’effet Wembanyama a également des répercussions sur l’économie locale.
Dans son article, L’Equipe évoque une potentielle augmentation de 40% des recettes billetterie pour les Spurs cette saison en comparaison à la précédente. « Une suite au Frost Bank Center la nuit prochaine, pour le premier match NBA de Victor Wembanyama, coûte par exemple 15 000 dollars ». Autre chiffre partagé concernant le ticketing, celui du prix moyen des places pour aller voir jouer les Spurs cette saison qui s’élève à 249 dollars, une hausse de 67% par rapport à 2022-2023 ajoute L’Equipe.
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