En NBA aussi, les politiques de rigueurs font des siennes. Depuis le 1er juillet, les propriétaires des 29 clubs de NBA exercent leur droit de grève avec comme principale revendication une révision des contrats des joueurs: ils exigent des contrats non garantis et à durée plus réduites, et avec une rémunération fixe plafonnée. Leurs objectifs : économiser 50 millions de dollars par an.
Le conflit entre les directions des clubs et les joueurs à déboucher à ce jour au licenciement de 114 employés de la ligue américaine
(35 employés rien que pour les Charlotte Bobcats), soit 11% de ses effectifs. Sans oublié que ces trois semaines de mouvement représente plus ou moins 300 millions de dollars de perte pour l’organisation américaine.
Alors que la date du premier match de la saison n’est pas encore connue, le bras de fer entre les deux partis risque d’être tendu comme le souligne Tom Ziller, le commentateur du webzine SBNation : « David Stern et les propriétaires sont face à un impossible dilemme avec le lockout de la NBA : comment écraser un syndicat [de joueurs] fait de stars dont vous dépendez complètement ? ».
Sans argent (?) (le salaire moyen d’un joueur évoluant en NBA s’élève tout de même à 3,4 millions de dollars annuel), il n’y a pas de joueur, et sans joueur il n’y pas de match et encore moins de spectacle !
Source : Le Monde, 17/07/2011
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