Pierre Chevalier a croisé la route de Nikola Karabatic à Capbreton, lors d’un stage de préparation de l’équipe de France de handball. Le duo a rapidement imaginé un complexe idéal de préparation sportive basé au Pays Basque. Cette région géographique attire chaque été, des équipes de football de Ligue 1 comme Lille ou Bordeaux qui viennent y peaufiner leur début de saison. On y croise également d’autres sportifs qui viennent préparer des échéances importantes, à l’image de pilotes automobiles, de golfeurs ou de rugbymen.
« Nous avons accumulé une belle expérience personnelle au cours de nos différents stages. Ensuite, nous avons approfondi notre réflexion en menant une enquête auprès d’autres sportifs« , expliquent les deux hommes.
Leur constat est limpide. Aujourd’hui, seule la Fédération française de football, à travers Clairefontaine et la Fédération française de rugby avec Marcoussis, disposent d’un site privé dédié à la préparation de leurs équipes. « Le reste du temps, les autres équipes de haut niveau, tous sports confondus se rendent dans des hôtels qui ne ménagent pas leurs efforts mais ont tout de même des carences. Il arrive couramment par exemple que le masseur soit obligé d’intervenir dans les couloirs, devant les autres clients de l’hôtel. Les lits proposés sont trop petits pour nos grands gabarits. Et les séances vidéo se déroulent à vingt devant un écran télé de 90 centimètres ! L’idée de notre Villa des sports est de proposer un lieu adapté, croisement entre un hôtel et une villa privée ».
Ce complexe moderne et haut de gamme serait animé par une équipe à la demande. Nikola Karabatic et Pierre Chevalier souhaitent appliquer des tarifs adaptés pour les disciplines plus confidentielles. « On vise l’équilibre, mais pas à faire de cette Villa des sports, une machine à bénéfice. C’est presque du service public ». Le duo va s’entourer de sponsors pour équilibrer ce montage. Mais la première tâche est de trouver un terrain de 8 000 m2 pour l’implantation. Les discussions sont engagées avec les collectivités locales de l’agglomération du BAB. « Les Landes nous accueilleraient à bras ouverts mais il est préférable d’être à proximité de l’aéroport, pas plus d’un quart d’heure vingt minutes. Et la notoriété de Biarritz est également un gage de succès », soulignent les deux sportifs qui espèrent boucler leur dossier d’ici à l’été 2012 et les JO de Londres.
Source : SudOuest.fr
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