A l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels arrêtés au 31 décembre 2018 (voir plus bas), OL Groupe a dévoilé ses ambitions à 5 ans.
D’ici 2024, l’Olympique Lyonnais vise les 400 millions d’euros de chiffres d’affaires grâce à une stratégie de développement basée sur un concept de « full entertainment ».
Afin d’accroître ses revenus, OL Groupe compte bien poursuivre la diversification de son offre dans les années à venir. Outre l’activité football, la partie évènementielle (Events) devrait continuer à prendre du poids. Le Groupe étudie notamment un projet d’extension foncière et d’implantation d’une nouvelle salle évènementielle à proximité de son Groupama Stadium. De quoi organiser et accueillir des concerts tout au long de l’année, des séminaires, des salons professionnels ou encore un ou des clubs sportifs résidents (hockey, basket ?).
« Le projet de salle multifonction avance. Ce nouveau lieu pourrait accueillir entre 10 000 et 15 000 personnes selon les évènements sportifs et culturels. On se donne entre deux et trois ans pour être opérationnel » a commenté Jean-Michel Aulas, Président d’OL Groupe. « L’OL a le savoir-faire et les moyens financiers donc on aimerait pouvoir présenter le projet avant l’été prochain. Il faudra aussi déterminer son emplacement et pour cela nous discutons avec les élus de Décines et de Meyzieu. Il y a également de nombreux échanges avec Tony Parker et on réfléchit à des synergies communes avec l’ASVEL ».
Alors que le club de basket de l’ASVEL, rebaptisé cette saison LDLC ASVEL, souhaite construire sa propre salle, ingrédient fondamental pour intégrer de façon permanente la Turkish Airlines Euroleague, de nombreuses informations circulent sur la non possibilité de construire cette future Arena à Villeurbanne, à proximité de l’Astroballe. La région lyonnaise est-elle suffisamment forte pour permettre à deux exploitants de rentabiliser leurs investissements ? Un rapprochement entre l’OL et LDLC ASVEL autour d’une Arena « commune » se fera-t-il ?
OL Groupe – Plan stratégique à 5 ans (concept Full Entertainment)
Pour parvenir à générer 400 millions d’euros par exercice fiscal, OL Groupe compte accentuer ses efforts autour de son stade et de l’éventuelle salle indoor. Outre les aspects B2B (salons, séminaires, sponsoring, trading joueurs, billetterie VIP, etc…) et B2C (Evènements sportifs, concerts, festival, merchandising, etc.) OL Groupe compte accentuer la monétisation « medias » de ses équipes masculines et féminines avec OLTV en OTT à 2€/mois, les réseaux sociaux et les droits TV Ligue 1 et UEFA.
Sponsoring OL – Des fins de contrats dans les 2 ans propices à de hausses de revenus
Concernant les revenus liés au sponsoring, l’Olympique Lyonnais voit arriver à échéance des partenariats majeurs comme Veolia pour la face avant du maillot en Coupe d’Europe (2019), Hyundai pour la face avant en compétitions nationales (2020) ou encore Groupama pour le Naming du Stade (2020). Dans la logique, l’OL devrait ainsi poursuivre la hausse des ses revenus liés à ces postes cruciaux.
OL Groupe – Chiffre d’affaires record pour le 1er semestre 2018-2019
Au 1er semestre 2018/2019, les produits des activités d’OL Groupe sont de 168,4M€ contre 147,6M€ il y a un an. Un record pour la période. Des revenus en hausse qui s’expliquent principalement par la participation du club à l’UEFA Champions League (Europa League la saison passée). Une compétition qui assure une hausse d’environ 48 millions d’euros sur le semestre (billetterie Europe et droits TV). L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) est lui de 53,9M€.
Concernant la catégorie Events, la baisse est significative par rapport à N-1 avec -2,9M€. Un résultat logique puisqu’aucun gros évènements hors football n’a été organisé depuis le début de la saison alors qu’un concert de Céline Dion et un match du XV de France avaient eu lieu en 2017. Néanmoins, les revenus issus des séminaires et des visites sont en forte progression (+68%).
Pour la catégorie « marque », le merchandising est lui en légère baisse à 8,5M€ contre 8,8M€ il y a un an. Le club justifie ce recul par le climat social de fin d’année (Gilets jaunes) qui a impacté directement les ventes dans ses boutiques.
Enfun, les produits de cessions des contrats joueurs (trading) s’élèvent à 38,1 M€, en baisse également car le club avait cédé Alexandre Lacazette à Arsenal pour 50 M€.
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