Lundi 20 Mars 2017 à Paris, le comité d’organisation de la candidature de Paris 2024, représenté par les co-présidents Bernard Lapasset et Tony Estanguet, ont signé une Charte Sociale leur apportant le soutien des 5 principaux syndicats Français.
Moins de 6 mois avant l’élection officielle de la ville hôte des Jeux Olympiques de 2024, Paris 2024 soigne sa candidature grâce à une Charte Sociale mettant en avant le principe d’exemplarité.
Elle s’inscrit dans la lignée de la Charte Eco-responsable signée au mois de Janvier supportant la volonté de la ville candidate de montrer l’exemple. Elle s’installe également dans la ligne sociale prise par le comité de candidature d’une « Semaine Olympique et Paralympique » à l’école, commencée début Janvier.
Cette Charte Sociale a d’autant plus de poids que les cinq principales organisations syndicales l’ont ratifié. Laurent Berger : Secrétaire général de la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT) ; Alain Griffard : Secrétaire général de la Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres (CFE-CGC) ; Bernard Sagez : Secrétaire général de la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) ; Philippe Martinez : Secrétaire général de la Confédération Général du Travail (CGT) et Jean-Claude Mailly : Secrétaire général de Force Ouvrière (CGT-FO). Tous ont tenu à saluer la manière dont l’organisation a consulté les syndicats de sorte à ce que la Charte soit faite de la meilleure manière qui soit.
Dans le cadre de cette charte, le comité de candidature et les organisations syndicalistes ont pris 16 engagements qui mobiliseront le comité d’organisation, les entreprises et également les collectivités publiques. Elle sont regroupées autour de 4 principes importants :
- La mise en place d’une gouvernance et d’un pilotage qui assurent l’exemplarité sociale.
- Placer la qualité de l’emploi et des conditions de travail au cœur de l’impact économique des Jeux.
- La factorisation du développement des compétences et la sécurisation des parcours professionnels des salariés et des bénévoles engagés.
- De faire du sport, à travers l’organisation des Jeux, un moteur d’un développement social et solidaire.
The trade unions are united behind #Paris2024, highlighting the unique importance of our bid to #France: https://t.co/T21JU1pjkj pic.twitter.com/pkvjBBPBCv
— Paris 2024 (@Paris2024) March 20, 2017
Éviter de revivre les désillusions de Paris 2012
L’organisation de Paris 2024 apprend des maladresses dont la candidature de 2012 avait souffert. Lors de la visite du CIO en 2005, de forts mouvements sociaux avaient eu lieu à Paris. La candidature avait alors souffert fortement de l’image d’une France divisée et qui n’était donc pas dans les conditions optimales pour accueillir un tel évènement.
Le comité de candidature a, cette fois-ci, pris les devants en mobilisant les acteurs sociaux à leurs côtés montrant que les Jeux Olympiques seraient un bénéfice. Cette Charte représente notamment un engagement social sur le long terme, devant rester en place après la fin des Jeux. Lors de la venue du CIO du 14 au 16 Mai prochain, le comité devrait donc avoir l’image d’une France soudée et prête à accueillir les Jeux Olympiques 2024 et dont l’attribution représente une valeur dans le développement le plus sain possible sur le long terme.
« Cette charte sociale signée par Paris 2024 avec les cinq principaux syndicats de salariés est une nouvelle preuve du pouvoir fédérateur de notre projet » affirme Bernard Lapasset, co-président de Paris 2024.
Philippe Martinez, Secrétaire général de la Confédération Général du Travail commente : « A l’universalité des Jeux Olympiques et Paralympiques doit s’ajouter l’universalité des droits sociaux pour les travailleurs. C’est le sens de l’engagement de la CGT dans la construction et dans la signature de cette charte sociale Paris 2024 ».
À Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de CGT – Force Ouvrière de continuer : « L’essentiel, c’est de s’engager afin que les Jeux Olympiques et Paralympiques soient socialement respectueux du droit du travail, des conventions collectives et du principe qui indique qu’à travail égal, salaire égal sur toute la chaîne d’approvisionnement ».
Laisser un commentaire