L’ensemble des médailles des Jeux Olympiques et Paralympiques ont été dévoilées par Paris 2024 et il y aura un bout de Tour Eiffel dessus !
C’était sûrement l’un des derniers éléments qui manquait pour se projeter officiellement dans ces JO. Et Paris 2024 a choisit d’être à 169 jours du coup d’envoi de l’événement pour le faire. « Après beaucoup de réflexion, nous avions la volonté de trouver un symbole de Paris connu de tous et nous avons choisi la Tour Eiffel » explique Joachim Roncin, directeur du design de Paris 2024.
La société d’exploitation de la Tour Eiffel a donc permis à Paris 2024 d’accéder au stock des morceaux de la Dame de fer, retirés du monument pour rénovation. Ces pièces ont ensuite été traitées et ajouté au centre des médailles, dans une forme hexagonale pour rendre hommage à la France.
« On voulait que les athlètes repartent avec un bout de la France ! »
Elles sont là !!! @Paris2024 pic.twitter.com/FA58FRpJoU
— SportBuzzBusiness.fr (@SportBuzzBizz) February 8, 2024
« Une médaille, c’est très symbolique. Mais bien au-delà du symbole, elle doit faire sens et être belle. C’est le seul souvenir matériel des Jeux donc elle doit être intemporelle, magnifique et attractive. De mes 3 Olympiades, je n’ai gardé que ça. » précise Martin Fourcade, président de la commission des athlètes de Paris 2024. Avant d’ajouter « On voulait aussi que les athlètes repartent avec un bout de la France ! ».
Un travail d’équipe
Pour le design, Paris 2024 a fait appel à Chaumet, maison française de joaillerie faisant partie du groupe LVMH, Partenaire Premium des JO. Enfin, c’est la monnaie de Paris qui se charge de la production et devra donc en fournir 5 084. « Actuellement, on en a 12 et elles seront toutes prêtes deux mois avant les Jeux » nous précise Joachim Roncin.
Dans le détail, la médaille d’or pèse 529g, celle en argent pèse 525g et 455g pour celle en bronze. Sur l’ensemble des médailles, l’insert du morceau de la Tour Eiffel pèse 18g.
La conception de l’avant s’est faite de manière irrégulière pour que la médaille reflète une lumière différente à chaque fois qu’elle est sous le feu des projecteurs. Une technique utilisée pour accentuer « le rayonnement des athlètes dans leurs disciplines et le rayonnement de la France » ajoute Clémentine Massonnat, responsable de la création chez Chaumet.
De face, les modèles des médailles olympiques sont les mêmes que les médailles paralympiques. De dos, seule la médaille en argent paralympique se différencie avec une vue d’en dessous de la Tour Eiffel alors que toutes les autres ont la déesse Athéna Niké sortant du stade Panathénaïque (détails imposés par le CIO) avec une Tour Eiffel représentée sur le côté droit.
Les médailles olympiques sont accrochées à un ruban bleu fabriqué par la marque Neyret. Un ruban qui sera rouge pour les médailles paralympiques.
https://twitter.com/Paris2024/status/1755529611692102007
Des médailles qui seront accompagnées d’un écrin, coffret bleu de Chaumet. Précisons que sur les médailles des Jeux Paralympiques on retrouve des inscriptions en braille international.
Et maintenant ?
À noter que l’ensemble des 5 084 médailles (2600 Olympiques et 2 400 paralympiques environ) ne sera pas distribué, mais la réglementation oblige un nombre de médailles produites (relais, …). Une partie des médailles qui ne seront pas remises aux athlètes reviendront notamment au Comité International Olympique pour alimenter certains musées.
Un or bien différent de celui utilisé lors des derniers Jeux Olympiques s’étant déroulé à Paris, en 1924…
On ne sait pas vous, mais nous, on espère voir Teddy Riner, peut-être Kylian Mbappé, ou encore Victor Wembanyama avec la médaille d’or autour du cou !
« Avec cette médaille réalisée pour la première fois par un joaillier, LVMH exprime pleinement son rôle de partenaire créatif des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Dans un dialogue créatif étroit entre Paris 2024 et la Maison, les artisans de Chaumet ont puisé dans leurs archives et dans l’Olympisme des symboles forts pour imaginer une médaille reprenant les codes d’un bijou de la haute joaillerie » commente Antoine Arnault, Image & Environnement LVMH. « Après tant d’années d’une riche histoire, Chaumet écrit ici une nouvelle page qui restera gravée pour l’éternité dans l’héritage de la Maison »
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