Depuis la création de « l’Équipe police nationale », 60 athlètes hommes et femmes, dans plus de 20 disciplines sont rémunérés par la police en échange de certaines obligations.
Plus tôt dans la semaine, la police nationale annonçait un partenariat avec la Fédération française de ski. Ainsi, Camille Cerutti (ski alpin), Caroline Colombo (biathlon) et Antoine Gérard (combiné nordique) se sont ajoutés à la liste déjà bien fournis de plus de 60 athlètes de l’Équipe police nationale.
Si les sportifs ne sont pas « sponsorisés » à proprement parler par la police, ils touchent tout de même un salaire mensuel. « 1383€ net mensuel, soit un SMIC, pour les réservistes. Environ 1400€ en tant que policier adjoint et 2 200€ net mensuel pour les gardiens de la paix » nous confie un porte-parole de l’opération. En contrepartie, « les athlètes doivent dédier 25 jours par an à la mission sport (présence sur le village Coupe du monde de rugby, temps de cohésion avec le RAID, présence sur les villages étapes du Tour de France,…). »
Ce dispositif créé en 2022 vise à « renforcer la place du sport au sein de la police nationale », précise Rachel Costard, commissaire générale et cheffe de la mission sport dans un communiqué. L’objectif est aussi de promouvoir le métier de policier à travers ces athlètes, avec pour eux, une possibilité de reconversion dans leur après-carrière.
Il en convient que ce type de partenariat ne s’adresse pas vraiment aux stars du sport français, Dupont, Mbappé, Ntamack ou Wembanyama s’en passent. Ce revenu aide plutôt les sportifs dont les disciplines ne sont autant médiatisées que le football, le rugby ou le basket. On retrouve ainsi le surfeur Kauli Vaast et sa collègue Vahine Fierro, le décathlonien Makenson Gletty ou encore la kayakiste Vanina Paoletti.
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