Samedi, la ville de Milan accueille la finale de l’UEFA Champions League au stade San Siro. Une finale 100% madrilène qui oppose le Real à l’Atletico. Un match de football qui sera bien plus qu’un évènement sportif et qui s’inscrit comme l’une des vitrines du sport business avec d’importantes sommes d’argent en jeu.
Depuis cette saison, la compétition est entrée dans un nouveau cycle business (2015-2018) porté par une hausse des droits TV (En France, beIN SPORTS et Canal+ se partagent les droits) et des revenus sponsoring. La prestigieuse compétition européenne a ainsi accueilli de nouveaux partenaires commerciaux (Nissan depuis 2014, Pepsico, Hublot) et à renouveler avec MasterCard, Sony ou encore Heineken pour ne citer qu’eux.
Les 32 équipes qui ont participé à la Ligue des Champions depuis les poules vont donc empocher plus d’argents que les années précédentes. Au total, ce sont 1,257 milliard d’euros qui vont être redistribués dont 1,207 milliard aux 32 clubs qualifiés pour la Champions League 2015/2016 et 50M€ aux clubs participants aux matchs de barrage. A titre de « comparaison », l’Olympique Lyonnais va empocher un minimum de 330 000€ de primes de l’UEFA pour le titre hier en Champions League féminine.
Dans le détail, ce sont 724,4M€ en montants fixes (primes de résultats) et 482,9M€ en variable et dépendant de chaque marché concernant les droits TV. Conformément au système existant, la moitié du montant représentant la valeur de chaque marché sera distribuée entre les clubs, sur la base de leurs résultats dans le championnat national précédent, et l’autre moité sera versée en fonction du nombre de matches disputés par chaque équipe lors de l’UEFA Champions League 2015/16. Chaque fois qu’un club d’une association représentée par un ou plusieurs clubs dans la phase de matches de groupe de l’UEFA Champions League est éliminé lors des matches de barrage, 10 % de la part de marché de l’association correspondante seront alloués au club éliminé. Il s’agit d’une nouvelle disposition, qui n’était pas prévue préalablement dans le système de distribution.
Les primes de l’UEFA Champions League 2015-2016
Sur le nouveau cycle 2015-2018, les primes de performance ont été revues à la hausse. Dorénavant, les montants sont les suivants :
- Prime de participation à la phase de groupes : 12 M€ (contre 8,6M€ sur le cycle précédent)
- Victoire en phase de groupes : 1,5 M€ (contre 1M€)
- Match nul en phase de groupes : 500 000 € (pas de changement)
- Prime de participation en huitièmes de finale : 5,5 M€ (contre 3,5M€)
- Prime de participation quarts de finale : 6 M€ (contre 3,9M€)
- Prime de participation en demi-finales : 7 M€ (4,9M€)
- Finaliste : 10,5 M€ (6,5M€)
- Vainqueur : 15 M€ (10,5M€)
Combien toucheront l’Atletico Madrid et le Real Madrid en cas de victoire samedi soir ?
Avec 4 victoires, 1 nul et 1 défaite lors de la phase de poules, l’Atletico Madrid entraîné par Diego Simeone peut empocher 52 millions d’euros de primes à la performance versée par l’UEFA. Si c’est le Real Madrid qui soulève la Coupe aux Grandes Oreilles, le club coaché par Zinédine Zidane empochera 53,5 millions d’euros grâce à ses 5 victoires et un nul dans le groupe A.
En plus, chaque club ayant participé à la compétition cette année touchera une partie des 482,9M€ des droits TV. Le Real Madrid et l’Atletico Madrid devraient pouvoir encaisser plus de 20 millions d’euros supplémentaires, soit un pactole global de plus de 75M€. Du côté des primes versées aux joueurs en cas de succès dans la Ligue des Champions 2016, le Real Madrid pourrait verser 600 000€ à Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers selon Marca.
Une chose est donc sur, les deux clubs toucheront plus qu’il y a deux ans lorsque les deux clubs s’étaient également affrontés en finale. Vainqueur sur le terrain, le Real Madrid avait au total empoché 57,4M€ contre 50M€ pour l’Atletico (primes performance + droits TV).
La saison passée, la Juventus Turin avait empoché la somme record de 89,1M€ (dont 58,2M€ de droits TV) en étant finaliste face au Barça. L’Italie n’avait que deux représentants et l’AS Roma n’était pas sorti des poules.
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