Richard Teyssier (DG de Puma France) s’exprime sur le partenariat avec l’OM

Richard Teyssier (DG Puma France) prend la pose avec le maillot des Girondins de Bordeaux. En attendant le premier maillot de l’OM floqué du numéro 13

Dans son édition du jour, le quotidien La Provence publie une interview de Richard Teyssier, le Directeur Général France de Puma. L’occasion d’en savoir un peu plus sur les raisons qui ont poussé l’équipementier à signer avec l’Olympique de Marseille et d’évoquer les futurs maillots pour 2018-2019.

Il y a quelques années, Puma semblait chercher son identité de marque, oscillant entre le sport performance et le lifestyle. Sans investissements massifs et têtes d’affiches, difficile d’exister. La marque a semble-t-il connu un regain d’attractivité grâce aux performances de son ambassadeur Usain Bolt. Depuis, Puma a réaffirmé ses ambitions dans le sport (et le lifestyle femmes en se payant Rihanna) notamment dans le football en chaussant de nombreux footballeurs et en devenant équipementier officiel d’équipes comme Arsenal et le Borussia Dortmund.

Pourquoi Puma a choisi l’OM (et vice versa)

Pour Puma, choisir de devenir l’équipementier de l’OM est bien évidemment une question d’opportunité mais traduit également une certaine continuité. « Cela s’ancre dans une accélération de la stratégie autour de la performance impulsée par notre PDG Björn Gulden en 2013. À ce moment-là, Puma a décidé de se recentrer autour du sport. Le football est une catégorie clé. On avait très envie d’accélérer notre croissance sur le football. On a commencé à le faire sur les chaussures, avec des joueurs comme Griezmann, Giroud, Agüero, Fabregas ou Balotelli. Puis on est passé aux clubs. On a signé Arsenal et Dortmund qui sont rapidement devenus deux étendards assez forts » précise Richard Teyssier à La Provence. « J’étais à l’écoute depuis un moment de ce qu’il s’y passait. En France, l’OM est l’un des deux clubs majeurs. On peut même dire que sur les 50 dernières années, c’est le club majeur, le seul avec une étoile. Dès que l’appel d’offres s’est ouvert, je me suis montré très intéressé. L’OM va au-delà du football, il est très proche de nos valeurs : la rébellion, l’irrévérence, cette envie de perturber en permanence l’ordre établi, de faire les choses différemment. »

Une description qui colle plutôt bien à la campagne d’affichage menée il y a quelques semaines à Marseille par Puma pour teaser l’annonce officielle de son partenariat avec le club phocéen. A 14 millions d’euros minimum par saison (contrat de 5 ans) selon La Provence, l’équipementier se donne les moyens de ses ambitions. Si l’OM est populaire en France, le club l’est également à l’étranger. Les relais de croissance (vente de maillots…) sont certainement à creuser de ce côté là. Equipementier des Girondins de Bordeaux et du Stade Rennais, l’équipementier allemand s’offre un club de Ligue 1 d’une autre cylindrée. « La différence clé, c’est la résonance internationale. Avec l’OM, on va s’employer à maximiser la visibilité en France en premier lieu, mais aussi dans d’autres pays et sur d’autres continents. On s’est retrouvé autour de ce sujet international. On a un plan très précis. » 

campagne d’affichage Puma à Marseille en marge de l’officialisation

Pour l’OM, le deal est évidemment intéressant financièrement « Ce contrat va nous assurer des recettes annuelles conséquentes, nécessaires à l’atteinte de nos objectifs sportifs. C’est le plus gros contrat commercial de l’histoire du club » précisait Jacques-Henri Eyraud, Président du Directoire de l’Olympique de Marseille fin mars. Noyé entre des grands d’Europe comme le Bayern Munich, le Real Madrid ou encore la Juventus Turin chez adidas, l’OM devrait tirer profit de son partenariat avec Puma pour bénéficier d’une mise en avant plus importante dans les communications de la marque. De quoi travailler et améliorer l’image de marque OM dans son ensemble. « L’OM sera traité au même niveau que ces deux clubs. Quant au traitement créatif, laissez-nous vous surprendre comme on a su le faire lors de la campagne de communication en ville. On a déjà montré notre capacité créative, on va continuer » ajoute Richard Teyssier. Côté business, l’OM pourra également s’appuyer sur le savoir faire de Puma et profiter de sa présence internationale pour booster les ventes de maillots et autres produits de la future collection co-brandée. Suffisant pour parvenir à un chiffre de plus de 500 000 maillots vendus sur une saison ?

A quoi ressembleront les premier maillots Puma de l’Olympique de Marseille ?

Toujours dans son interview accordée à La Provence, le DG France de Puma a également communiqué quelques éléments sur les futurs maillots de l’Olympique de Marseille. « On a décidé, d’une manière claire et de concert avec le club, de mettre les joueurs et les fans au centre de nos préoccupations.[…] Je vais vous laisser la surprise. Beaucoup de choses restent à décider. On a démontré que les supporters et les joueurs étaient notre obsession par cette incursion dans les rues de Marseille. Des choses sont prévues, on les révélera en temps et en heure. On travaille sur les maillots pour 2018-2019. […] On a surtout tenu compte des couleurs du club, avec une touche autour de la Méditerranée dont Marseille est l’une des villes emblématiques. Voilà nos sources d’inspiration. On ne se positionne jamais par rapport aux autres mais par rapport à ce qu’on veut faire. Vous ne serez pas déçus, j’en suis sûr. »

« mettre les joueurs et les fans au centre de nos préoccupations. »

Pour les fans marseillais, il faudra patienter encore un peu pour découvrir les maillots Puma de l’OM saison 2018-2019. En attendant, adidas présentera dans quelques semaines sa collection de maillots du club pour la saison prochaine, dont un très commenté maillot third violet. Avec l’arrivée de Puma en 2018, les Fans de l’OM reporteront-ils leurs achats pour le nouvel équipementier ?

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