Le premier sacre de Chelsea en Ligue des Champions représente bien plus que du football. Cela a aussi été une victoire pour Right To Play, une organisation humanitaire internationale, dont Chelsea est partenaire depuis 2007, qui utilise le sport pour améliorer la vie des enfants dans les endroits les plus défavorisés du monde. Sportbuzzbusiness.fr a interrogé Megan Prosser, Directrice de la communication et du marketing de Right To Play UK, sur l’engagement de Chelsea dans l’association et ses bienfaits.
Chelsea, premier club anglais à afficher le logo d’une association sur son maillot, a écrit l’une des plus belles histoires de la Ligue des Champions. En effet, le club londonien a emmené avec lui, sur le toit de l’Europe, son partenaire Right To Play. Le logo, visible dans le dos du maillot, a été vu par des millions de personnes à travers le monde et a ainsi permis à l’association d’être mis en lumière lors de la campagne européenne de Chelsea.
Créé par le Comité d’Organisation des Jeux Olympique de Lillehammer en 1992 sous le nom d’Olympic Aid et sous l’impulsion de Johann Olav Koss, 4 fois médaillé d’or aux Jeux olympiques, l’association, devenue Right To Play en 2000, « utilise des programmes sportifs et ludiques pour promouvoir le développement, enseigner des connaissances élémentaires et offrir une éducation sur la santé dans le but de créer des communautés plus fortes et plus paisibles, précise Megan Prosser. Nous formons des entraîneurs locaux pour administrer les programmes au sein de la communauté. Par ailleurs, nous utilisons également le sport et le jeu pour mobiliser et éduquer les communautés sur les problèmes de santé prioritaires au niveau national. Nous ciblons plus particulièrement la sensibilisation au VIH et au sida et leur prévention, ainsi que les campagnes de vaccination. »
L’association a, dès sa création, utilisé des sportifs afin d’obtenir une couverture médiatique internationale. Cela a été notamment le cas avec Chelsea qui est lié avec l’organisme depuis maintenant six ans. « En collaboration avec le club, nous avons organisé plusieurs collectes de fonds et des opérations de sensibilisation dans lesquels les joueurs se sont impliqués. Par exemple, Michael Essien a visité notre camp, dans son pays natal, au Ghana. En plus de cela, Chelsea met, chaque année, à notre disposition son stade,Stamford Brigde, où nous organisons notre tournoi « World Cup Challenge » ».
Des opérations à dimension internationale, en partenariat avec le club, qui permettent à l’association de se faire connaître et ainsi de sensibiliser le public. C’est ce qui a poussé Chelsea à incorporer le logo de l’association dans le dos de son maillot lors des matchs européens. « Notre logo a été vu par des millions de personnes tout au long du parcours de Chelsea en Ligue des Champions. C’est fabuleux pour notre association d’avoir eu une telle exposition », se réjouit-t-elle. Une visibilité qui a permis de faire passer un message : sensibiliser le public sur ce que Right To Play représente et ce que l’association réalise chaque jour.
Une exposition qui a eu d’importants retombées sur l’association comme nous l’explique Megan Prosser : « le nombre de nos abonnés, sur Twitter et sur Facebook, a considérablement augmenté. De plus, l’audience sur le site a également connu une forte progression, tout comme les demandes de renseignement. Par ailleurs, nous avons obtenu une couverture médiatique intéressante. »
« Cependant, c’est encore trop tôt pour dire si les dons ont augmenté grâce à cette visibilité », avertit-t-elle. L’essentiel est ailleurs : tous les enfants, qui ont profité des programmes Right To Play, ont vibré durant le parcours de Chelsea en Ligue des Champions. Chaque enfant à le droit de jouer, tel est le slogan de l’organisme. Ils ont désormais, grâce à l’épopée de Chelsea, le droit de rêver.
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