En cette rentrée 2022, le jeu de fantasy Sorare intensifie sa présence dans l’hexagone avec la signature de plusieurs partenariats avec des clubs de Ligue 2 BKT.
Dans le détail, la plateforme qui vous permet de jouer, acheter et revendre des cartes virtuelles de joueurs sous forme de NFT (non-fungible tokens) accueille 11 clubs évoluant en seconde division avec Amiens, Bastia, Bordeaux, Dijon, Caen, Rodez, Guingamp, Valenciennes, Sochaux, Grenoble et le Paris FC, en plus de l’ASSE déjà partenaire.
« Les supporters de ces clubs pourront désormais prolonger leur passion à travers une expérience numérique unique leur permettant de collectionner les cartes des joueurs de leurs clubs favoris. Ces nouveaux partenariats s’inscrivent dans l’ADN de Sorare qui vise à permettre à l’ensemble des fans de sport de vivre la passion qui les unit à leur club ou joueurs préférés encore plus intensément » explique Sorare dans un communiqué. « Ces partenariats permettent de développer la visibilité de ces clubs à l’international à travers les 2 millions de managers de Sorare qui vont collectionner des cartes digitales officielles des joueurs de ces clubs ».
Alors que la startup française a levé 680 millions de dollars il y a un an et accueilli Kylian Mbappé comme investisseur, Sorare doit désormais faire face en France à un « vide » règlementaire. Cet été, l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) a précisé à la société française qu’elle allait s’intéresser à son activité afin de savoir si elle entrait ou non dans la case des jeux d’argent et de hasard et/ou de paris sportifs, et donc être potentiellement encadrée.
« On a des échanges réguliers avec l’ANJ, comme avec tous les régulateurs dans les principales juridictions. C’est une opportunité, on a la chance de créer un nouveau produit sur un nouveau marché. Il y a beaucoup de boîtes « tech » qui l’ont fait dans l’histoire. Quand on crée un nouveau marché, il n’y a pas de cadre, il y a besoin d’avoir des conversations proactives avec les régulateurs pour construire ce cadre. C’est ce qu’on est en train de faire. On est confiant par rapport à ça, il n’y a pas d’inquiétude. » a précisé récemment Nicolas Julia, co-fondateur de Sorare, dans une interview à Ouest-France.
« Quand on crée un nouveau marché, il n’y a pas de cadre, il y a besoin d’avoir des conversations proactives avec les régulateurs pour construire ce cadre. C’est ce qu’on est en train de faire. »
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