La carrière d’un sportif professionnel, quel que soit son niveau, est relativement courte. C’est pourquoi lorsqu’il est temps de prendre leur retraite, certains se lancent dans les affaires – même ceux qui ont gagné suffisamment d’argent pour couler des jours heureux. Certains ont bâti un empire tandis que d’autres gèrent leur business comme un hobby, avec plus ou moins de succès. Quoi qu’il en soit, les sportifs qui se reconvertissent en hommes d’affaires partent avec de nombreux atouts.
Une reconversion doit être envisagée longtemps avant de raccrocher
Passer des chaussures de sport aux souliers cirés et d’un short ou d’un kimono à un costume trois-pièces n’est pas un accident de parcours. Il s’agit au contraire d’une évolution logique, car les carrières des sportifs de haut niveau sont courtes. En dehors du football dans lequel on retrouve les plus hauts salaires, des sports comme la danse, le handball ou encore le rugby ne permettent pas toujours de théoriser suffisamment. Après avoir raccroché ses crampons, il faut donc passer à autre chose.
Et pour démarrer dans une affaire, quelle qu’elle soit, il faut un minimum d’investissement. Tout dépend dans quel genre de business un sportif veut se reconvertir, mais il peut soit investir ses économies, soit chercher des crédits et par exemple, faire appel pour son financement à Loanscouter, un organisme qui permet de comparer les meilleurs prêts. Si le sportif s’est, dans la première partie de sa vie, consacré exclusivement à sa seule passion, il lui fait désormais tout apprendre d’un nouveau métier. Mais, d’une manière générale, il part avec de nombreux atouts.
Quelques exemples d’affaires à faire
Un sportif qui se reconvertit part effectivement avec quelques atouts dans sa manche, à commencer par l’expérience de l’âge. Il est ensuite généralement connu, que ce soit au niveau national ou local. Il a acquis, grâce au sport de haut niveau, une certaine assurance, des techniques de self-control, de maîtrise de soi, de concentration, etc.
Ainsi le coaching d’entreprise est souvent une piste envisagée par les anciens sportifs. Cela leur permet de mettre en pratique leurs compétences. Ils disposent généralement d’un sens du travail en équipe, d’un certain esprit de compétition et ils savent se motiver pour parvenir à leurs buts. Certains, comme Claude Onesta, un ancien joueur de handball puis entraîneur, sont passés maîtres dans l’art de la conférence à destination des entreprises.
Mais ce que préfèrent souvent les anciens sportifs, c’est de se lancer en tant qu’investisseur indépendant. On connaît tous la marque chic Eden Park, le symbole d’une reconversion réussie d’un ancien de l’ovalie. D’autres, moins connus aujourd’hui, ont bâti un empire dans l’immobilier. C’est le cas des deux anciens joueurs de rugby narbonnais (sélectionnés en équipe de France), François Sangalli et André Maratuech qui ont fait fortune après avoir porté haut les couleurs de leur ville.
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