Le 8 juin dernier, le chroniqueur d’Europe 1 Guy Birenbaum avait lancé un défi via twitter à Stéphane Houdet qui venait de remporter son second Roland Garros de suite en tennis fauteuil. Les deux hommes se sont retrouvés il y a quelques jours sur le court numéro 2 de Roland Garros. Une rencontre arbitrée par Raphael Mezrahi ! #LeMatch !
@StphaneHoudet On devrait jouer ensemble… J’étais 15/2 et j’ai enseigné dix ans… Une partie ?
— guy birenbaum (@guybirenbaum) June 8, 2013
@StphaneHoudet Je suis ton homme !
— guy birenbaum (@guybirenbaum) June 8, 2013
Guy Birenbaum raconte la genèse de cette rencontre :
« Il y a des moments qui comptent dans une vie.
Parce qu’ils vous prennent complètement par surprise.
L’émotion vous submerge. Sans que vous ayez pensé qu’elle pourrait être là. Si forte.
Pensez donc, une partie de tennis.
J’en ai joué des centaines en près de 40 ans de tennis…
La vidéo que vous allez découvrir n’est pas seulement le fruit d’un pari ou d’un défi.
Ce n’est pas, non plus, le résumé d’un match de tennis entre un « handicapé » et un « valide » de l’autre côté du filet
C’est l’histoire d’une rencontre et d’un partage rendus possibles par Internet.
Lorsque j’ai lu, le 5 juin sur LePlus, le billet de blog de Stéphane Houdet, dans lequel il explique qu’il est le dernier Français à avoir gagné Roland-Garros (2012, puis 2013), j’ai tout de suite eu envie de raconter son histoire sur Europe 1.
Le lendemain, après qu’il ait entendu ma chronique, nous avons commencé à dialoguer, sur Twitter.
C’est bien la radio et le Web qui nous ont rapprochés et permis de nous parler.
Une semaine et demi plus tard, la rencontre (au double sens du terme) avait lieu « pour de vrai » sur le court n°2, à Roland Garros.
Voilà aujourd’hui la vidéo de ce moment qui, logiquement, revient par Internet et sur Internet, sur Europe1.fr ; grâce à la mobilisation de toutes les équipes du site et à la technique d’Europe 1 (merci à tous).
La boucle est bouclée.
C’est la meilleure manière de montrer à tous que le Web et la « vraie vie » ne sont pas deux espaces séparés.
Pas davantage que ne le sont les parcours d’un gars en fauteuil et d’un mec debout.
Sachez que Stéphane m’a battu.
Qu’il m’a « bougé » et secoué comme je l’ai rarement été sur un court (j’ai un bon niveau, j’ai enseigné le tennis…).
Pour la petite histoire, demain, nous jouons la revanche ; en copains, loin des caméras.
J’espère que vous prendrez autant de plaisir pendant ces quelques minutes qu’en ont eu tous ceux qui ont eu le privilège, ce jour-là, d’être au bord du court.
Je tiens à remercier tout particulièrement nos « coachs », adda.abdelli et Fabrice Chanut, comédiens et auteurs de la série Vestiaires ; ainsi que notre arbitre international, Raphael Mezrahi ».
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