Alors que John Textor semble vouloir vendre la nouvelle LDLC Arena pour soulager les caisses de l’Olympique Lyonnais, Tony Parker, président de LDLC ASVEL, se déclare candidat au rachat.
Dans un entretien accordé à L’Équipe en fin de semaine dernière, l’ancien joueur des San Antonio Spurs a donné quelques explications publiques : « On voit cela comme une opportunité. J’en ai parlé avec mes actionnaires, ils veulent foncer (sourire) , et on a envie de se positionner pour racheter la salle. C’est toujours bien pour un club d’être propriétaire de sa salle. »
« On est en train de travailler sur notre offre »
« Oui, j’en ai parlé avec John il y a deux jours (mercredi). Et là, on est en train de travailler sur notre offre. Je ne vais pas entrer dans les chiffres car on est là dans la phase de négociations ».
Quelques temps après avoir fait visiter le chantier de la future salle aux médias, Tony Parker semble confiant sur ce dossier. « Je pense que l’on sera en position de force pour récupérer la salle. L’OL est quand même toujours actionnaire de l’Asvel et pour lui, ce serait une bonne chose que cela revienne au groupe que je mène, parce que ça restera dans l’écosystème lyonnais ».
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Comme nous le confirmait il y a quelques jours Xavier Pierrot, directeur général adjoint d’OL Groupe en charge de la LDLC Arena, la construction de la future salle qui peut accueillir 16 000 spectateurs en configuration concert et 12 000 en configuration sport a coûté 141M€. « La LDLC Arena est financée à 100% par OL Groupe, nous nous sommes appuyés sur nos fonds propres et on est sur crédit bail immobilier de 15 ans. Le coût global est de 141 millions d’euros, construction, frais de maîtrise d’ouvrage et foncier inclus ». Reste à savoir à quel prix OL Groupe cédera la salle si une offre aboutit.
Pour rappel, l’américain et patron de l’OL serait à la recherche de 300 millions d’euros pour répondre aux exigences de la DNCG.
« Si on rachète la LDLC Arena, il faut que ce soit un business qui tourne, et on sait très bien que ce sont les concerts qui font tourner ce genre de salles » ajoute Tony Parker dans l’interview à L’Equipe. « On veut garder le même modèle que celui défini au début, à savoir 13 matches d’Euroligue à l’Arena, 4 à l’Astroballe. Nos matches de championnat se joueront à l’Astroballe, ainsi que les matches d’Euroligue de l’équipe féminine. Pour nous, c’est primordial qu’il y ait cet équilibre et on veut le garder. Les accords pris avec Villeurbanne sont très importants pour nous et ça ne changera rien. J’en ai parlé avec le maire de Villeurbanne, je l’ai rassuré sur ce sujet.
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