Tour de France : Combien gagnent les coureurs ?

 

Selon le JDD, Les coureurs cyclistes gagnent de mieux en mieux leur vie. Surtout les stars: Contador (5 millions d’euros annuels), Schleck (2 millions d’euros) ou Gilbert (1,2 million euros). Cependant les salaires des cyclistes n’ont rien à voir avec ceux des footballeurs. Ainsi, la masse salariale globale des 18 équipes ProTour (489 coureurs) est inférieure à celle de la vingtaine de joueurs de l’Olympique lyonnais… Selon l’UCI, le salaire moyen de l’élite internationale a plus que doublé en dix ans. Il s’établit aujourd’hui à 218.000 euros brut par an.

Entre 2010 et 2011, le budget moyen des équipes du ProTour est passé de 10 à 12 millions d’euros. Les salaires ont suivi: +22%, selon Paul De Geyter, qui s’occupe notamment du Belge Tom Boonen. « La base » gagne entre 40.000 et 100.000 euros par an. Une vingtaine de coureurs toucherait aujourd’hui plus de 1 million d’euros par an.

Alberto Contador figure au sommet: il gagnait 4 millions d’euros chez Astana, Saxo lui offrirait 5 millions d’euros aujourd’hui. Les frères Schleck auraient, eux, négocié un contrat annuel de 2 millions d’euros chacun dans la nouvelle équipe Leopard. La tendance devrait s’accentuer en 2012: Philippe Gilbert (1,2 million d’euros chez Omega) est très courtisé, comme Mark Cavendish (HTC) à qui Sky promet jusqu’à 2 millions d’euros.

Derrière ces chiffres se cache une réalité plus sombre avec des contrats de droit d’image intégrés aux salaires mais non déclarés à l’UCI. Et des revenus additionnels difficiles à déchiffrer: primes d’objectifs fluctuantes d’une équipe à l’autre, contrats personnels (casques, lunettes), participation lucrative à des critériums… Selon une règle tacite du milieu, ces cagnottes sont redistribuées aux équipiers. Sur le Tour, le prize money se monte à 3,2 Meuros, dont 450.000 pour la victoire finale.

Côté Frenchy, Il n’y a aucun « millionnaire ». Le peloton français n’a plus de star depuis Richard Virenque (il touchait chez Festina un revenu estimé à 1,5 million d’euros). Ensuite, parce que les équipes peinent à s’aligner sur leurs concurrentes étrangères avec des budgets plus serrés et une fiscalité plus contraignante.

Deux Français sortent du lot: Thomas Voeckler et Sylvain Chavanel. Le leader d’Europcar, qui a refusé une offre de 800.000 euros de Cofidis l’an dernier, est resté avec Jean-René Bernaudeau pour 420.000 euros mais avec un contrat d’image et divers bonus qui lui permettent d’égaler les 750.000 euros annuels de Chavanel (Quick Step). Derrière, on trouve Pierrick Fédrigo, Sandy Casar (400.000 euros chacun à la FDJ) et Jean-Christophe Péraud (350.000 euros chez Ag2r).

La moyenne du peloton français s’établit à 7.000 euros brut par mois (contre 45.000 euros en Ligue 1). C’est moins que le salaire moyen du ProTour (12.300 euros), mais plus que celui pratiqué en Continental Pro (5.100 euros), deuxième division dans laquelle les principales écuries nationales évoluent (seule Ag2r a la licence ProTour). En France, les coureurs bénéficient du statut de salariés alors qu’ils sont le plus souvent indépendants à l’étranger. Pas forcément un avantage sur le bulletin de paie, mais la garantie d’un certain confort. , explique Pascal Chanteur, président de l’Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP).

Source : JDD.fr

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