Hier, la firme allemande Volkswagen a officialisé son retrait du championnat du monde de rallyes WRC dès l’année prochaine.
The #WRC commitment is coming to an end after 4 successful years. From 2017, #Volkswagen will focus on new technologies and customer sport.
— VolkswagenMotorsport (@VolkswagenRally) November 2, 2016
Le constructeur qui a été durement touché par l’affaire du « dieselgate » risque une amende de plusieurs milliards de dollars a donc décidé de réorienter ses dépenses et sa stratégie Motorsport. La marque a donc décidé de couper son investissement dans sa Team WRC.
« Développer les technologies du futur »
Volkswagen a annoncé que ses futurs challenges se centreront sur l’électrique et que ce désinvestissement était donc logique.
« Désormais, l’accent sera mis sur les technologies du futur du sport automobile et sur notre gamme de véhicules sport destinée aux clients, sur lesquelles nous nous positionnerons de manière plus importante et attractive » a déclaré Sven Smeets, Directeur de Volkswagen Motorsport.
En effet il ne faut pas oublier que les compétitions autos sont avant tout des laboratoires pour les constructeurs. La présence d’une marque est donc la conséquence directe de décisions stratégiques.
Nous avons d’ailleurs vécu ce virage stratégique chez Audi, il y a quelques jours. Le constructeur allemand a lui annoncé son retrait des 24 Heures du Mans pour se positionner sur la Formule E.
Côté sportif, c’est évidemment un coup d’arrêt pour la marque qui figurait tout en haut de la hiérarchie. Quel sera l’avenir proche du pilote français Sébastien Ogier, le pilote phare de Volkswagen quadruple champion du monde en titre ?
I feel so sorry for my fantastic team-We had 4 outstanding years!
Thanks for their passion&support!
Don't worry about me,we'll see us again— Sébastien Ogier (@SebOgier) November 2, 2016
Ce dernier a cependant précisé via Twitter que nous le reverrions bientôt. Selon Le Parisien du jour, Toyota et Ford seraient déjà bien placés pour recruter le français dont le salaire serait estimé à 7,5 millions d’euros par an avec un contrat jusqu’à la fin 2017.
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