Après l’hypothèse d’un retrait de ses investissements dans la FIFA, adidas, principal sponsor de l’IAAF, aurait annoncé à la fédération internationale son souhait de mettre un terme à son partenariat selon des informations relayées par la BBC.
Une posture logique de la part d’un des partenaires commerciaux les plus importants de la fédération internationale d’athlétisme actuellement touchée par des scandales de corruption et de dopage.
Alors que le partenariat actuel entre la marque aux trois bandes et l’IAAF s’étend jusqu’en 2019 pour un montant estimé à 8M$ (cash et dotations) par an selon la BBC, la fédération internationale d’athlétisme et sa régie commerciale Dentsu vont devoir tirer un trait sur des dizaines de millions d’euros. Les avocats des deux camps sont certainement en train de travailler sur le dossier pour défendre leurs intérêts respectifs.
Selon le média anglais, adidas aurait envoyé une lettre à l’IAAF la semaine dernière après plusieurs semaines de réflexion. Un dossier très chaud donc à gérer pour Kasper Rorsted, le futur patron d’adidas. Pour le moment, l’IAAF et son président Sebastian Coe n’ont pas commenté publiquement cette information.
Si adidas se retire de l’IAAF, la marque aux trois bandes ne réalise-t-elle pas une « bonne affaire » pour se dépétrer d’un contrat sponsoring qui ne semble pas être profitable pour adidas ? Dans la stratégie de la marque à horizon 2020 visant à ratrapper son retard sur Nike et garder à distance le « jeune loup » Under Armour, l’investissement coûteux de Manchester United (94,6M€/an) ou encore la signature du basketteur James Harden (200M$ sur 13 ans selon ESPN) semblent être plus intéressants côté business.
Si l’information selon laquelle adidas serait prêt à payer 800M€ sur 10 ans pour conserver son contrat avec l’équipe nationale d’Allemagne, il n’y aura pas de petites économies pour l’équipementier…
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