Le 22 avril 2012, les électeurs français ont permis à François Hollande et Nicolas Sarkozy d’accéder au second tour de l’élection présidentielle. A quelques jours de cette échéance cruciale pour l’avenir du pays, Denis Masseglia, Président du Comité National Olympique et Sportif Français, évoque la place du sport dans la campagne via une ITW publiée également sur le site internet du CNOSF.
Êtes-vous satisfait du traitement de la question du sport par les candidats à l’élection présidentielle 2012 ?
Nous avons pu nous réjouir des réponses très précises apportées par Madame Eva Joly, Messieurs François Bayrou, François Hollande, Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Sarkozy, aux douze propositions que le CNOSF leur avait soumises via sa plateforme dédiée à l’élection à la Présidence de la République.
Néanmoins, dans un contexte dominé par les difficultés économiques et sociales, le sport est tout de même resté relativement absent des débats ayant précédé le premier tour et c’est pourquoi il m’avait semblé important de publier une tribune rappelant à tous l’enjeu que représente le sport pour la France.
Sentez-vous une évolution depuis la fin du premier tour ?
L’entre-deux tour a en effet marqué, à ce titre, une nouvelle orientation perceptible de la part des deux candidats toujours en lice. François Hollande et Nicolas Sarkozy ont ainsi répondu favorablement aux invitations formulées par Radio France, France Télévisions et L’Equipe pour présenter et échanger autour du volet sportif de leur programme.
C’est la première fois que les candidats du second tour d’une élection présidentielle parlent ainsi de sport. C’est une réelle satisfaction pour le mouvement sportif, d’autant que nous avons pu apprécier à ces occasions leur connaissance en la matière.
Le CNOSF est un acteur important de la société civile, est-il envisageable que vous exprimiez une orientation de vote d’ici au dimanche 6 mai 2012 ?
S’il se veut animateur des débats d’idées et porteur des attentes des 16 millions de licenciés sportif français, le CNOSF n’a pas à prendre position entre les deux candidats. Ce n’est pas son rôle en tant qu’institution, ni le mien comme président du CNOSF.
RETROUVEZ LES 12 PROPOSITIONS DU CNOSF.
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