Presque 8 ans après la sortie de son premier numéro, le magazine SURFACE fait peau neuve. Édité par l’agence Keep Diggin, la nouvelle formule est disponible depuis le 25 avril. Rassurez-vous, le nouveau SURFACE parle toujours football. Le positionnement ? Authenticité, partage et tendance.
Nouvelle ligne éditoriale, nouveau logo, nouvelle maquette, textes en deux langues.. Nous avons voulu en savoir plus en posant quelques questions à Charlotte Prato, Rédac Chef de SURFACE.
SportBuzzBusiness.fr : Pourquoi avoir décidé de faire évoluer le mag ? Quels constats avez-vous tiré ?
Charlotte Prato : Nous avons fait un numéro hors série l’été dernier dédié à l’équipe de France féminine de football pour lequel nous avions quasiment tout changé, le fond comme la forme. Nous avons eu énormément de bons retours dessus et en interne, nous avons adoré le « produit » final. C’est vraiment à ce moment là que nous nous sommes dit que ce serait bien de faire évoluer SURFACE afin de se rapprocher de ce que l’on a pu faire avec Surface Women. En fait, on s’est fait plaisir ! On a la chance d’être indépendant, de ne pas avoir de groupe de presse derrière qui nous dicte ce que l’on peut ou doit faire. On s’est dit qu’on voulait faire un mag « cool » autour du foot, raconter une histoire différente… On voulait vraiment éviter de traiter l’aspect sportif comme c’est le cas dans les médias. On souhaitait mettre en avant des histoires plus anecdotiques, aller chercher la petite histoire dans la grande…
SBB : Comment résister au déclin du papier face au web ? Quelles sont vos recettes ?
CP : Comme je le disais, on souhaitait se démarquer par le traitement de nos sujets, ne pas être sur du « sportif », les résultats… mais aussi et surtout par l’image. L’aspect visuel a toujours été primordial. Et de ce côté là, on est peut-être un peu « Old school » mais lorsque l’on a un beau reportage en texte et en photo, on trouve que c’est quand même beaucoup plus sympa à lire sur un beau support écrit que de faire défiler les photos sur un écran… Après, on est aussi présent sur le web. Vous pourrez retrouver sur le site de Surface une partie des sujets publiés dans le mag. De même que l’on retrouve nos photos sur notre compte instagram.
SBB : Quelle agence a réalisé votre nouveau logo ?
CP : On travaille avec le duo de graphistes CheckMorris. Ils ont retravaillé le logo et font aussi la maquette du magazine.
SBB : La traduction des textes en anglais, est-ce important en France ? Le mag est-il dispo a l’étranger ?
CP : Oui cette nouvelle formule est disponible à l’étranger : UK, Allemagne, USA, Italie, Portugal, Belgique, Singapour, Corée…, il est aussi possible de commander les mag en ligne sur notre boutique.
Pour ce qui est de la traduction, c’est important dans le sens où on veut que les lecteurs français accompagnent notre évolution. On veut garder notre ADN, on est français et on le revendique ! Il était hors de question de faire un mag qu’en anglais. Les français restent nos premiers lecteurs, nous suivent et nous sont fidèles depuis des années. Il est normal qu’ils soient présents, et finalement ils ont eux aussi évolué et grandissent avec nous.
SBB : Le prix du mag a-t-il changé? Qu’en est-il des sujets traités ?
CP : Le prix a un petit peu changé, un numéro coûte aujourd’hui 5,90€ et il y a une offre très attractive d’abonnement (5 numéros pour 20€ en France).
Le chemin de fer évolue aussi forcément. On aime pouvoir aller chercher des sujets un peu décalés, et pas seulement parler des stars du ballon rond. L’idée est vraiment de mixer et de proposer des sujets différents, comme c’est le cas dans ce premier numéro avec des portraits de grands joueurs : Iniesta, Ozil, Aubameyang, Pepe mais aussi des joueurs moins connus mais qui ont une histoire (Tomer Hemed et Beram Kayal. Internationaux israéliens et joueurs du Brighton & Hove Albion Football Club) et beaucoup de reportages. On est par exemple partis à la découverte du club de foot de Christiania à Copenhague. Un club de 5ème division danoise au coeur d’un quartier hippie, autogéré, avec comme devise « We’ll Never Smoke Alone », ça ne s’invente pas !
Une photo publiée par SURFACE MAG (@surface_mag) le
SBB : Les 3 couvertures différentes proposées pour ce « premier » nouveau numéro sont-elles disponibles dans chaque point de vente ?
CP : Non malheureusement ! Dans les points de ventes les plus importants oui, sinon c’est aléatoire !
SBB : Combien de journalistes travaillent sur le mag ?
CP : Nous sommes une quinzaine en tout. On est deux rédac chef, Pierre Desmarest et moi. Il y a depuis le début Jérome Alonzo et Vivien Lavau qui sont cofondateurs du mag (et directeur de la publication et photographe pour le second) et Alexandre Paul Demetrius, directeur des rédactions. Autour de nous, il y a tout une équipe de journalistes, graphistes, photographes et évidemment des personnes qui gèrent la régie et la partie Communication et Marketing.
Street Art I Argentine, l’amour du club
Retrouvez les photos de Gabriel Uchida dans Surfacehttps://t.co/ySOtXXJMqJ pic.twitter.com/QE1fmNwQrk— SURFACE (@Surface_Mag) 26 avril 2016
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