A l’accoutumé, c’est sur les défenses adverses que Luc Abalo « met le pinceau ». Mais lors de la soirée organisée hier au 114 by Puma Social, ce sont bien des toiles que le natif d’Ivry-sur-Seine nous a présenté avec grand plaisir et non sans modestie.
En venant présenter ses oeuvres à Paris et s’évader par la même occasion de la ville de Madrid, où il a évolué ces dernières saisons avec son club de Ciudad Real, Luc Abalo est apparu sous un autre angle. Celui d’un ancien élève de la classe préparatoire de Lisaa (L’Institut Supérieur des Arts Appliqués) qu’il a dû finalement abandonner pour privilégier une carrière professionnelle. Bien lui en a pris car en 2008, il remporte avec « les Experts » l’or aux Jeux Olympiques de Pékin, puis le « Mondial » en 2009.
« Je suis heureux de venir exposer mes peintures dans une des plus grandes capitales de l’art, c’est quelque chose d’important. J’essaie de m’évader, et de penser le moins possible à mon avenir » a annoncé l’ailier droit de l’Equipe de France, en présence de quelques amis: ses collègues en Bleu, William Accambray et Xavier Barachet ou encore le rappeur français Youssoupha.
L’aspect sportif n’était pas si loin puisque le champion olympique (2008), double champion du monde (2009, 2011) et double champion d’Europe (2006, 2010) a tout de même évoqué son avenir et les rumeurs de transfert qui le concernent du côté du Paris Handball. Le club de la capitale récemment acheté par Qatar Sports Investments, celui-là même qui possède le Paris Saint-Germain, est intéressé pour enrôler l’artiste. Ce dernier a, par ailleurs, confirmé son envie de revenir en région parisienne, quatre ans après avoir quitté Ivry. « Des discussions entre mon agent et les responsables du Paris Handball sont en cours » a-t-il poursuit. Affaire à suivre.
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