Lundi, NBC Sports Group (Comcast) a annoncé la prolongation de son contrat de diffusion de la Premier League en exclusivité aux USA pour la période 2016/2017 – 2021/2022.
Dans le cadre ce nouveau contrat de 6 ans, le groupe NBC va doubler son investissement actuel de 250M$ sur 3 ans (2013-2016) pour atteindre un milliard de dollars, soit un peu plus de 166M$ par saison. En France, Canal+ paye actuellement 63 millions d’euros par saison pour diffuser la Premier League. Un contrat qui arrive à échéance à l’issue de cette saison.
« Nous sommes excités de continuer notre partenariat avec la Premier League et nous sommes impatients d’offrir le meilleur championnat de football au monde aux américains pour les années à venir » a précisé Mark Lazarus, Président de NBC Sports Group.
Les 380 matchs d’une saison de Premier League continueront à être visible sur NBC, NBCSN, USA Network, TELEMUNDO, NBC UNIVERSO. Un pack extra time permettra également de suivre des rencontres. A noter que les matchs seront également disponibles en live stream sur NBC Sports Live Extra et sur d’autres plateformes digitales.
Quelles audiences pour la Premier League aux USA ?
Les audiences de la Premier League de l’autre côté de l’Atlantique ne sont évidemment pas aussi importantes qu’en Europe et ne peuvent rivaliser avec celles de la NFL par exemple. La chaîne ESPN paye ainsi chaque année 1,9 milliard de dollars pour diffuser des rencontres de Foot US en non exclusivité.
A titre d’exemple, le match Chelsea – Manchester United de la saison passée a enregistré la meilleure audience d’un match de Premier League avec moins de deux millions de téléspectateurs. En moyenne, l’audience du feuilleton Premier League a rassemblé 479 000 téléspectateurs sur NBC et NBCSN pour la saison 2014/2015.
Avec des droits domestiques qui vont exploser dès 2016/2017 avec un contrat à 7 milliards d’euros sur 3 ans, la Premier League va évidemment asseoir sa domination financière sur les autres championnats européens. De quoi s’assurer la présence des meilleurs footballeurs. L’intérêt du « show » Premier League ne risque pas de décliner dans les années à venir.
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