Le Parc OL booste logiquement les revenus matchday de l’Olympique Lyonnais

parc OL olympique lyonnais gazélec 2016

 

En fin de semaine dernière, OL Groupe a présenté ses résultats financiers pour les 9 premiers mois de l’exercice 2015-2016. 

Seul club en France à jouir d’un stade 100% privé de 59 186 places avec le Parc OL, l’Olympique Lyonnais a bien évidemment profité d’une affluence moyenne de 45 369 spectateurs dans son nouveau stade depuis le début de l’année pour augmenter ses revenus les jours de match. Au 3e trimestre (1er janvier – 31 mars 2016), l’OL a généré 13,7 millions d’euros de recettes billetterie. La saison passée, l’OL enregistrait 3,1M€ à Gerland sur la même période.

A terme et comme aime le rappeler régulièrement le président du club rhodanien Jean-Michel Aulas, le Parc OL devrait permettre à OL Groupe de générer environ 70 M€ de recettes chaque année d’ici 3 à 5 ans. Suffisant pour que l’OL intègre le Top 20 des clubs européens en termes de revenus ?

Dans son communiqué, OL Groupe précise que sur le 3ème trimestre de l’exercice, le revenu moyen matchday lors d’une rencontre de championnat incluant la billetterie Grand Public et VIP (y compris prestations) ainsi que les revenus de merchandising jour de match est estimé à 2,1M€ contre 1,1 M€ à match équivalent au stade de Gerland.

résultats financiers OL groupe 2016

Sur le 3ème trimestre de l’exercice, le total des produits des activités est de 45,2M€ contre 23,7M€ à au T3 14-15.

Au 31 mars 2016, le total des produits des activités s’établit ainsi à 153M€ en progression de 101% (soit +76,8M€) par rapport aux neuf premiers mois de l’exercice précédent. Les produits des activités hors joueurs progressent fortement et s’élèvent à 121,9M€ contre 72,3M€ au 31 mars 2015 (+49,5M€, +68%). De même, les produits de cessions des contrats joueurs (voir en bas d’article) s’inscrivent à 31,1M€ contre 3,9M€ l’an dernier (+27,2 M€).

OL groupe 2016 finances

Il est à noter que jusqu’au 31 décembre 2015, les produits de partenariats étaient comptabilisés nets des frais et des commissions versées à la régie commerciale Lagardère Sports. Depuis janvier 2016, en vertu de l’application des nouvelles modalités contractuelles s’appliquant à compter de l’entrée au Parc OL, ils sont enregistrés en brut dans les revenus, les frais et commissions étant comptabilisés en charges externes.

Dans son rapport, OL Groupe détaille également que les produits de la marque progressent de +7% à 12,9M€. « A périmètre constant, hors la filiale M2A sortie du périmètre au 30 juin dernier, la croissance sur 9 mois représente +31% avec notamment une forte augmentation des produits de merchandising (+36%). Sur le seul 3ème trimestre 2015/2016 (hors M2A), les produits de la marque sont en progression de +44% et intègrent notamment les premiers revenus des conventions et séminaires commercialisés au sein du Parc OL. A date, près d’une centaine de conventions et de séminaires B to B ont été organisés au sein du Parc OL depuis son ouverture (dont environ 50% sur le premier trimestre), soient plus de 16 000 personnes accueillies pour des évènements B to B. » peut-on lire.

Concernant les transferts et ventes de joueurs (produits de cessions des contrats joueurs), l’OL va encaisser 31,1 millions d’euros pour les ventes de Beauvue, Benzia, Yattara, Zeffane. Une somme qui comprend 9,4M€ d’incentives dont 8,7M€ lié à la clause d’intéressement sur le transfert d’Anthony Martial de l’AS Monaco à Manchester United.

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