Comme chaque année depuis maintenant 18 ans, le cabinet d’audit et de conseil Deloitte dévoile son étude “Football Money League” portant sur les revenus générés par les clubs de football professionnels et classés en 3 sources : “matchday” (ticketing, hospitalités…), droits TV et “commercial” (sponsoring, merchandising…). Les montants des transferts ne sont ainsi pas pris en compte. Pour la saison 2013/2014, les revenus combinés du TOP 20 des clubs générant le plus d’argent atteignent la somme de 6,2 milliards d’euros, soit une augmentation de 14% par rapport à la saison précédente.
Real Madrid en tête, PSG 5ème
En première position, nous retrouvons le Real Madrid qui a généré 549,5 millions d’euros devant Manchester United (518M€) et le Bayern Munich (487,5M€). Le FC Barcelone passe de la seconde place à la quatrième avec 484,6M€. Le seul et unique club français présent dans le TOP 20 est le Paris Saint-Germain (5e) avec 474,2M€. Le second club français est l’Olympique de Marseille, 23ème avec 130,5M€. Précisons que pour le PSG, Deloitte a pris en compte le fameux contrat sponsoring avec Qatar Tourism Authority, ce qui permet au club d’afficher 327,7M€ de revenus pour la partie « commercial », soit 69% des recettes du club la saison passée. Le PSG est ainsi le club numéro 1 en terme de revenus sponsoring et merchandising du Football Money League 2015 selon le classement Deloitte ! Au global, le PSG n’est que 5ème du classement en raison de « faibles » droits TV (83,4M€).
La Premier League et les autres
Grâce à un contrat record pour les droits TV, les clubs de Premier League sont les plus représentés dans ce TOP 20 avec 8 clubs contre 6 la saison passée devant l’Italie avec 4 clubs. Si on élargit au TOP 30, la Premier League place 14 clubs. Mieux, pour le TOP 40, la Premier League obtient la note maximum avec 20 clubs présents. Un club sur deux du TOP 40 est donc un club de Premier League !
Les clubs les plus télédépendants sont…
Pour assurer sa stabilité financière à moyen terme et gommer au maximum l’aléa sportif dans les résultats financiers, les clubs se doivent de développer les revenus commerciaux et matchday pour ne pas être dépendants des droits TV. La saison dernière, les mauvais élèves à ce jeu de télédépendance sont Everton (73% des recettes sont issues des droits TV), Naples (65%), Newcastle (60%) ou encore l’Atlético Madrid (57%).
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