Un titre de Champion Olympique en 2012 et un titre à Wimbledon cette saison ont permis à Andy Murray de s’attirer les faveurs de nombreuses sociétés souhaitant s’associer à lui. Le britannique rentre désormais dans la cour des grands avec tout ce que cela implique notamment au niveau du sponsoring. Une histoire de gros sous !
Agé de 26 ans, Andy Murray, dont la fortune est estimée à 37 millions d’euros, doit avoir un agent extrêmement occupé depuis quelques jours. En effet, une frénésie est née autour de la nouvelle idole du Royaume : rassurez-vous pour lui, il n’est pas livré à lui-même et ses intérêts sont gérés par Simon Fuller (ancien manager des Spice Girls) qui a la réputation d’être un fin négociateur pour ses artistes ou sportifs sous contrat.
Qui est partenaire d’Andy Murray ?
Actuellement, 4 sociétés ont décidé de s’associer avec Andy Murray pour la saison en cours :
– Adidas
– Rado (horloger suisse)
– RBS (banque écossaise)
– Head
La stratégie qui est érigée autour de l’athlète britannique est une stratégie que l’on pourrait caractériser d’élitiste. De manière à lui éviter un trop grand nombre de sollicitations durant la saison et à ne pas diluer son image, son agent préfère se concentrer sur un plus petit nombre de partenariats, mais à plus forte valeur ajoutée !
Pour Rado par exemple, le contrat signé sur 3 ans va lui rapporter la modique somme de 11,5 millions d’euros sur 3 ans. Comme peut le faire Rafael Nadal, vous aurez sans doute remarqué que lors de la remise de son trophée, Andy Murray avait au poignet une montre … Rado ! (Revoir la dernière pub TV Rado avec Andy Murray ici)
La Royal Bank of Scotland (présente sur la manche du joueur) soutient Murray depuis ses débuts en le rémunérant à hauteur de 2,5 millions d’euros par an. Malgré les nombreuses difficultés qu’a pu traverser la banque écossaise, elle n’a jamais voulu lâcher son protégé. Les retombées suite à la victoire à Wimbledon devraient aider le responsable du sponsoring de la banque à justifier son investissement.
Son équipementier HEAD mise également sur Andy Murray depuis quelques années, la marque n’hésitant pas à le mettre en scène dans ses différentes campagnes promotionnelles, habillé ou nu sous la douche… seul ou accompagné de Novak Djokovic (voir vidéo ci-dessous). En mars 2012, HEAD avait également impliqué l’écossais dans la campagne déjantée « Radical Job Switch« .
Et Adidas dans tout ca ?
Adidas, qui a extrêmement bien communiqué durant toute la quinzaine autour de son joueur vedette, notamment sur Twitter via le dispositif « Hit the Winner », a misé sur le bon « cheval » : en effet, face aux Djokovic, Nadal, Federer (qui sont respectivement chez Uniqlo et Nike), c’est bien eux qui auront leur image associée à la victoire pendant un an dans le temple du tennis.
Il n’y a pas besoin de réaliser d’études de sponsoring pour imaginer l’impact immédiat suite à une victoire, qui plus est en Grande Bretagne. Même s’il n’y a pas forcément de lien direct, une victoire accroît la notoriété et l’image du joueur sponsorisé. De plus cela a permis d’accroître la crédibilité de l’équipementier qui, en choisissant LE bon joueur, associe sa marque à la réussite sportive. Pour un équipementier comme Adidas, un tel partenariat a un effet direct sur les ventes de produits mais également sur le comportement d’achat des consommateurs.
Même si son contrat n’arrivera à son terme que la saison prochaine, les premières indiscrétions fuitent quant à une renégociation entre l’équipementier allemand et Murray. Visiblement les premières propositions tourneraient autour de 6 à 7 millions par saison, alors que son précédent contrat lui rapportait 3,5 millions d’euros par an. Le vrai argument pour Adidas réside dans la possibilité pour Murray de disposer d’une marque propre au sein même d’Adidas, comme cela peut être fait avec Beckham, Messi ou D.Rose.
Une stratégie basée aussi sur l’international
Au-délà des contrats qu’il peut avoir surtout en Europe, Andy Murray est associée depuis Avril avec une société de gestion qui développe ses intérêts commerciaux, notamment en Asie et au Moyen-Orient. Là aussi, plutôt que de se disperser, l’objectif est de toucher des sociétés de premier ordre. Si l’on en croit les premières déclarations, de nombreuses discussions étaient en cours ces dernières semaines. Le titre acquis sur ses terres devrait tâcher de convaincre certaines personnes qui hésitaient encore à s’associer à lui.
Pour info, les tweets de ses sponsors suite à sa victoire à Wimbledon !
After the hurt, pain and tears. He came back. Stronger. Faster. Better. #allinformurray the 2013 Wimbledon Champion pic.twitter.com/88sHqXQqmW
— adidas UK (@adidasUK) July 7, 2013
Congratulations to @Andy_Murray for making history today. We’re immensely proud to have supported you over the last 10 years #DecadeWithAndy — RBS Group (@RBSGroup) July 7, 2013
Congratulations @andy_murray – 2013 Wimbledon Champion. pic.twitter.com/LfFO1m53C1
— Head Tennis (@head_tennis) July 7, 2013
Congratulation Andy! Rado Brand Ambassador wins title on home ground. Did you watch the final? http://t.co/ltYVdPeAeX — RADO (@RADONEWS) July 8, 2013
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