Tecnifibre lance le concours « Young Guns On The Road » et offre une bourse de 50 000$ sur critère « social media » et sportif !

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En marge de Roland-Garros, Tecnifibre lance le programme « Young Guns on the Road ». Un concours ouvert à 4 jeunes joueurs de la marque et qui offre une bourse de 50 000$ sur des critères sportifs mais pas que. 

En effet, la présence digitale des 4 joueurs et leur activité sur les réseaux sociaux entreront en ligne de compte au moment de désigner le grand vainqueur ! Le chèque sera remis au vainqueur par le président de Tecnifibre et le Président de l’ATP, en novembre 2015, à Londres, à l’occasion des Barclays ATP World Tour Finals.

Lors d’un camp d’entraînement organisé par Tecnifibre à Sophia Antipolis il y a quelques semaines, nous avons pu croiser les quatre candidats à cette bourse, Filip Peliwo (best : 220e ATP – Canada), Jules Marie (best : 228e ATP – France), Hiroki Moryia (best : 143e ATP – Japon) et Denis Kudla (90e ATP – USA). Un camp auquel participait la nouvelle recrue de Tecnifibre Jérémy Chardy.

L’occasion pour nous également de taper quelques balles avec Jules Marie, sparring partner des meilleurs joueurs lors du dernier Masters de Londres et de poser quelques questions à l’équipe marketing et communication de la société française.

 

SportBuzzBusiness.fr : Pouvez-vous nous parler du programme « Young Guns on the Road » ?
Sébastien Grimaud (Communication Manager, Digital marketing specialist) : C’est un nouveau dispositif que nous mettons en place pour la première fois et qui attribuera une bourse de 50 000$ à l’un de nos jeunes athlètes. Nous en avons sélectionné quatre qui vont se disputer cette bourse attribuée sur deux critères : Les performances sportives et leur activité sur le digital. Concernant le second point, nous allons les challenger sur leur capacité à engager leur communauté. Ils ont un minimum d’un post par semaine à faire sur Facebook, Instagram ou Twitter. Les quatre ont trouvé que c’était peu… Ils sont évidemment invités à faire beaucoup plus.

SBB : 50 000$, c’est une somme non négligeable pour de jeunes joueurs qui aspirent à intégrer un jour le TOP 100.
SG : Effectivement. Cette bourse de 50 000$ permettra grosso modo de couvrir une saison pour un joueur se situant entre la 100e et 300e place au classement ATP. Les principaux postes de dépenses sont les transports et la présence d’un coach aux côtés du joueur. L’hébergement est pris en charge tant que le joueur est dans le tournoi. La somme offerte par Tecnifibre est là pour les aider dans leur saison 2016. Les 4 jeunes Tecnifibre que nous avons retenu pour ce dispositif sont déjà de vrais athlètes et sont en moyenne à la 200ème place ATP. Les quatre ont entre 21 et 24 ans. Statistique intéressante, la moyenne d’âge de l’entrée d’un joueur dans le TOP 100 aujourd’hui est de 24,5 ans. La moyenne d’âge du TOP 100 est 28,3 ans…. On arrive tard dans le TOP 100.

Guillaume Ducruet (Sport Marketing Manager) : Ce qui est exceptionnel aujourd’hui c’est d’avoir un jeune de 21 ans dans le TOP 100, les gens ne s’en rendent pas forcément compte… Si tu n’est pas dans le TOP 100, tu ne gagnes pas un rond. Un joueur du TOP 100 peut se payer un staff et optimise donc sa performance, il peut perdurer dans le TOP 100.

SBB : Parlez-nous des critères sociaux du contest « Young Guns On The Road ».
SG : Le hashtag#YoungGunsOTR permettra de faire remonter les contenus postés par les joueurs sur un espace dédié sur notre site. Nous observerons les partages, le nombre de tweets… Le jury, qui sera composé de 3 personnes, récompensera les contenus les plus sympa et le joueur qui arrivera à fédérer sa communauté.

Caroline Revol (Communication Manager) : La qualité du contenu est prise en compte, ceux qui nous montrent les coulisses les plus intéressantes seront récompensés.

SG : Le dispositif sera mis en avant sur notre site mais a aussi vocation à vivre sur les plateformes de l’ATP. Lorsque nous avons signé avec l’ATP, nous voulions communiquer sur les jeunes, parler d’eux et de leur actualité. Il y a les top joueurs mais aussi le ventre mou, ceux qui jouent des challengers, des Futurs… L’ATP est preneur de contenu. Avec le programme « On The Road to the ATP World Tour » que nous avons lancé depuis le début de notre partenariat avec l’ATP en 2013, nous mettons en lumière les futurs talents, personnages clés de ce dispositif de communication mis en place dans le cadre de notre partenariat. Montrer comment Tecnifibre accompagne les jeunes à devenir des joueurs professionnels et inspirer les fans. Le job de l’ATP, c’est de valoriser le tennis mais aussi de s’assurer que le tennis aille bien.

Ça pique…😥❄️ #Cryothérapie #RG15 #Récup #Tecnifibre #YoungGunsOTR

Une photo publiée par julesmarie1991 (@julesmarie1991) le

SBB : En quoi consiste votre partenariat avec l’ATP ?
SG : Le partenariat avec l’ATP s’articule autour de deux axes : une licence produit et un programme de communication jusqu’en 2017. Nous payons pour être licencié. Avant, les licences étaient partagées en fonction de la catégorie des produits. Raquette, cordage… Nous avons décidé de tout prendre à l’exception des balles. Nous avons pris la licence pour que ça devienne le dispositif au cœur du projet d’entreprise. Nous ne faisons pas de co-branding sur tous nos produits mais uniquement sur ceux destinés à la compétition. Nous cherchons ainsi à cautionner la marque. L’aspect communication se caractérise notamment par la mise en place du programme « On the road ». Il y a beaucoup de choses à raconter.

SBB : Le partenariat avec l’ATP est-il suffisant pour accompagner le développement de la marque ?
CR : Pour se développer y compris à l’international, l’idée est de s’appuyer sur l’audience que l’on peut avoir grâce à la visibilité offerte par l’ATP, les joueurs et athlètes présents sur le circuit que nous soutenons et notre réseau d’influence. Fédérer ces influenceurs comme nos 2 000 coachs, dont 1 000 hors de France, est important. Ils sont le relai de la marque au quotidien, nous permettant d’avoir un ancrage terrain pour développer la marque. Nous sommes également partenaire de 500 clubs et partenaire des principaux évènements tennis en France.

Récemment, nous avons sollicité 500 de nos coachs pour le lancement de la nouvelle raquette TFight 300. Nous leur avons envoyé un kit incluant des raquettes noires façon prototype et un sac à dos. L’idée n’était pas de récolter des infos pour faire évoluer le produit puisque le modèle était le définitif. Nous cherchions à récolter des avis sur le produit final, que les coachs expriment leurs sensations et partagent avec le grand public. Les retours sont venus crédibiliser la raquette.

Pierre Bayssat (General Manager) : La raquette noire est intriguante. Le coach va en parler autour de lui dans son club. De plus, nous valorisons leurs retours d’expérience sur le net. D’une façon générale, il y a une complémentarité entre le réel caractérisé par exemple par le rôle de prescripteur du coach et le digital. Animer les communautés n’est pas une chose facile. En envoyant une raquette aux coachs, nous reconnaissons leur statut de professionnel du tennis. Nous investissons sur eux.

Quelle est la stratégie sponsoring de Tecnifibre dans le haut niveau ?
CR : En tant que marque française, nous souhaitions avoir un joueur français correspondant aux valeurs de Tecnifibre, c’était très mportant. Le choix de Jérémy Chardy s’est fait naturellement. Pour Donald Young, il était primordial d’avoir un ambassadeur américain. Nous avons crée une filiale aux USA. Le marché est très important là bas avec un potentiel très intéressant. C’est important pour nous d’avoir un ambassadeur qui puisse tirer la marque vers le haut aussi bien sur le circuit mais aussi via des opérations terrain, RP… Aux USA, nous sommes déjà présent au niveau du cordage, le cœur de métier de la marque, mais l’objectif est de devenir une très belle marque de raquette à l’international et donc aux USA. Le cordage, c’est plus B to B… on communique peu auprès du grand public sur le cordage, nous faison des formations auprès des professionnels, les cordeurs en magasins… Au niveau des raquettes, il nous faut des ambassadeurs pour communiquer auprès des joueurs. Nous voulons avoir des top athlètes mais également un vivier de jeunes, avoir une belle pryramide. On veut les faire progresser, les fidéliser et pouvoir raconter de belles histoires avec eux. On a gagné quelques titres en Grand Chelem junior, nous ésperons un jour pouvoir dire que nous avons également gagner un Grand Chelem en sénior.

SG : Nous avons également le numéro 1 chinois, Zhang Ze. On aime la notion de « local hero ». Il est 150e mondial, 22 ans, en contrat chez nike. Pour nous, c’est un super ambassadeur. Le marché chinois est compliqué… On est mieux structuré au Japon.

SBB ; Quel est l’objectif de Tecnifibre sur le digital ?
SG : Le contest « Young Guns » nous permet de montrer les valeurs de la marque. Nous nous définissons comme une marque de joueurs de tennis pour des joueurs de tennis. En tant qu’équipementier, on a la chance d’assister à des évènements, nous avons accès aux joueurs, nous réfléchissons aux produits… Sur le digital, nous voulons partager un maximum avec la communauté tennis d’une manière la plus authentique possible. Partager les coulisses d’un équipementier qui plus est français. Nous avons 2 000 coachs sous contrat. Nous voulons être proche d’eux.

SBB : Arrivez-vous à générer du business au travers du digital ?
SG : Au travers du partenariat ATP et du co-branding, nous sommes présents sur le store en ligne de l’ATP. En ce moment, on essaie d’activer des packs exclusifs et des campagnes de promotion e-commerce. Dans le tennis, les équipementiers ne vendent pas en ligne directement, on s’appuie sur des partenaires.Avoir son propre canal de vente est une rélfexion de fond chez les équipementiers tennis.

CR : La stratégie digitale est au service d’un strategies globlale de communication. Un levier parmi d’autres pour communiquer…

PB : Lorque l’on met en scène des athlètes, le produit est là. Il n’est pas en numéro un mais présent. Lorsque l’on shoote Jérémy Chardy, son sac est là. Récemment, nous avons fait gagner un sac sur Facebook, le produit est mis en avant. L’athlète permet en finalité de faire du business. On valorise le produit et on donne envie aux gens.


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