Hier, un accord global a été conclu entre les villes hôtes, l’Etat et l’UEFA pour relever le budget dédié à la sécurité des Fan-Zones de l’EURO 2016 de 12 à 24 millions d’euros.
« Dans un contexte de plan Vigipirate Alerte Attentat, un dispositif important de sécurité s’impose. Nous travaillons depuis plus d’un an déjà avec la Préfecture de Police et toutes les autres parties prenantes sur son élaboration. S’il fait aujourd’hui partie intégrante du cahier des charges et qu’il est appréhendé avec sérieux et rigueur, la question de son financement continuait à se poser », souligne Jean-François Martins, adjoint à la Maire de Paris et premier vice-président du club des villes-hôtes. « En relevant le budget dédié à la sécurité de 12 à 24 millions d’euros, nous sommes assurés de pouvoir mettre en œuvre tous les dispositifs nécessaires et adaptés ».
Malgré cette augmentation de budget, Europe 1 pointe aujourd’hui le fait que plusieurs grandes sociétés ont refusé de sécuriser les fan-zones.
Concernant la Fan Zone parisienne installée à la Tour Eiffel, l’installation sera entièrement barriérée et étanche, les entrées et les sorties s’effectueront par des sas sécurisés, avec un double système de contrôle d’accès, d’un niveau comparable à ceux du Stade de France ou du Parc des Princes. Palpations, filtration, contrôle magnétique, équipe cynophile, équipe de gestion des flux, équipe de médiation sont quelques exemples des nombreuses mesures prévues. En plus des forces de police et de gendarmerie, près de 400 agents de sécurité privée seront mobilisés.
À Bordeaux, ce sont 4 sociétés de petite qui travailleront sur la sécurité de la Fan-Zone. « Elles sont spécialisées dans l’événementiel, ce qui n’est généralement pas le cas des grosses boîtes« , a précisé François Parrot, le directeur de Côte Ouest, en charge de l’organisation de la fan-zone de Bordeaux, à sudouest.fr.
Comité de pilotage de l’#EURO2016 à @Paris. Derniers ajustements avant #LeRendezVous… pic.twitter.com/Iz0kICYUQ0
— UEFA EURO 2016 (@EURO2016) 27 avril 2016
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